La femme sauvage
Les contes et légendes du monde entier, qu’ils viennent des pays chauds ou des régions les plus froides, regorgent de surprenantes métamorphoses, notamment féminines et animales. Ces histoires nous relient à un passé ancestral et oublié. Elles nous parlent de notre nature sauvage profonde, enfouie loin, très loin, tout au fond de nous...
De conte en conte, depuis le cercle polaire jusqu’à la frontière du désert mexicain, la narratrice compose un étrange récit, à la fois sensible et poétique. Alternant lecture et manipulation d’objets, elle finit elle-même par se métamorphoser en une créature, révélant ainsi sa propre part sauvage.
Référence
L’intégralité du texte, y compris les trois histoires lues, est issu de l’ouvrage : Femmes qui courent avec les loups, Histoires et mythes de l’archétype de la Femme sauvage de Clarissa Pinkola Estés.
Descriptif du spectacle
Le spectacle se compose de trois contes successifs, tous trois issus du même ouvrage (voir référence ci-dessus) : La Femme-Squelette ; Peau de Phoque, Peau d’Âme ; La Loba, la louve. La première histoire a l’amour pour sujet. La deuxième parle de l’importance de retrouver le chemin qui mène au chez-soi sauvage. La dernière évoque la recherche de la force vitale.
De courts intermèdes, mêlant chorégraphie et manipulation d’objets, permettent de créer une respiration entre les contes. La narratrice manipule et intègre un objet symbolique en lien avec chacune des histoires : le cœur ; la peau ; les os. Au fur et à mesure, elle finit par se transformer elle-même en une créature hybride, évoquant son être intérieur sauvage.